Entre Océan et Arganiers...

Publié le par Ali Togo & Philgood

Jeudi 20 Janvier 2010 : L'épicier Philosophe

Tiens, on va aller acheter du pain chez l'épicier, ok... Formalités d'usage, en arabe, Yannick me présente, c'est mon frère ainé, discussion sur notre ressemblance ou l'inverse et sur la façon dont nous nous apprécions...
Discours philosophique sur l'amour entre humains, le respect de la nature, des êtres vivants, la spiritualité, pour un achat qui devait durer 5 mn, toute cette discussion a pris, au minimum 30 mn, 30 mn de bonheur avec un épicier de quartier... c'est comme si, en allant faire mes courses à Super U, je discutais pendant une demi-heure avec la caissière... Imaginez !
Nous nous sommes très vite habitués à cette douceur de vie et cette lenteur. Nous apprécions, à sa juste valeur, chaque petit moment de bonheur !

Vendredi 22 Janvier 2010 : Départ de Rabat
10h30, nous quittons nos hôtes, Abderrahmanne et Hayatt avec le délicieux souvenir de leur hospitalité marocaine et légendaire... en provisions du pain aux graines de tournesol, tout chaud, quelques recommandations pour notre santé et notre sécurité.
Une heure, auparavant, je quittais « La Famille », Houda, Yannick et la Pépette (qui aimait les autos-tamponneuses), c'est à dire, ma nièce Kamélia, qui chaque matin, chaque soir m'inondait de son sourire malin et ses discussions interminables sur les Areuh, Oh et Grrrr et pour finir par un éclat de rire en guise de conclusion, car le tonton Philgood en faisait de même et ce matin c'était un festival... Un lèche de Viatka et un aurevoir ému avec houda et Yannick.
Merci à vous tous, à la famille, aux amis, j'ai passé un moment délicieux avec vous, à chaque fois, c'est encore mieux. (Même si la nuit a été courte, teintée de rhum et de fous rires, en regardant les photos...) Je reviendrai visiter le Musée de la Banque Al Maghrib ! C'est promis, Houda...

Et pour Alain...
Ma nuit a été de merde... Insomnie, malgré les cachetons ! Youssef, le fils d'Hayat et médecin, passe au petit déj et me donne une ordonnance d'antibiotique.
10H30 : Départ pour le sud après des salutations émues. Merci Abderhamanne, Hayat et Farouk pour ce trop court séjour de Prince !
James roule toujours aussi bien...
A Casablanca, on décide de prendre la direction d'El Jadida puis de quitter l'autoroute et de passer par Essaouira.
Le soleil se fait attendre, mais heureuse surprise : j'ai l'impression que le scénario « bronchite-casse pattes », ce ne sera pas pour cette fois ! Donc, l'espoir...
La nuit tombe, il faut trouver un gîte. Et puis, comme un mirage, on lit la pancarte « Dar Kenavo ». Arrêt obligatoire : Chambres d'hôtes tenues par un couple de vieux Français, un peu tristounets. On est les seuls touristes. On s'en fout, on est crevés ! La nuit dernière, on avait joué, chacun sa version « boire et déboires ». Ce soir, ce sera donc une soupe et au lit (version améliorée).

Samedi 23 Janvier : Quelques heures plus tard...

On a dormi quasiment 10 heures. Ce « Dar Kenavo » est un vrai petit paradis (et encore la piscine est couverte façon trampoline). Petit Déj aussi déliceux que le diner de la veille et le tout pour un prix sympa. « Dar Kenavo » : au revoir et à la prochaine... Inch Allah !
La route d'Agadir est agréable, sinueuse entre arganiers, oliviers et les premiers rouleaux de l'Atlantique. Pique-nique et trempette. Le réchaud camping gaz est génial (Merci Dédé !),; Au menu, ce midi, cassoulet et gâteaux marocains. Nous prenons le temps. Le soleil est enfin là ! Ca fait du bien de jouer les touristes, normal : on atteint Agadir.
Philgood se met à accoster une  belle policière, va falloir se calmer, mon gars ! Ali Togo veille au grain (de beauté !) En quittant Agadir, un panneau nous ramène à la réalité : Dakhla : 1150 km... A nous la route du sud !
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
<br /> Bonjour les grands baroudeurs! De passage à Rennes chez Françoise et Ibrahima, on vient de consulter votre blog avec beaucoup d'intérêt.On vous souhaite un périple plein de belles rencontres et<br /> sans trop d'ennuis mécaniques.On vous embrasse.Thérèse et Raymond Chérel à Bais.<br /> <br /> <br />
Répondre